Technique du raku yaki Source Wikipedia
La technique du raku yaki est un procédé de cuisson. Les pièces incandescentes peuvent être enfumées, trempées dans l’eau, brûlées ou laissées à l’air libre. Elles subissent un choc thermique important.
Cette technique de fabrication en cuisson rapide, fut développée au Japon dans le milieu du XVIe siècle. Le mot raku yaki vient d’un idéogramme gravé sur un sceau d’or qui fut offert en 1598 par Taiko, maître servant de la cérémonie du thé, à Chōjiro. L’implication des potiers dans le raku yaki fait souvent écho à sa philosophie, à ses racines et à son sens culturel.
La multitude des paramètres mis en jeu permet d’obtenir des résultats variant à l’infini, ce qui confère à la pièce, entièrement réalisée manuellement, la qualité d’objet unique.
Le raku yaki est synonyme de cuisson basse température, les pièces émaillées sorties d’un four à environ 1 000 °C sont rapidement recouvertes de matières inflammables naturelles comme de la sciure de bois compactée afin d’en empêcher la combustion en limitant l’apport d’oxygène au contact de l’émail en fusion. Cette phase est la réaction d’oxydoréduction au cours de laquelle apparaissent les couleurs plus ou moins métallisées, les craquelures ainsi que l’effet d’enfumage de la terre laissée brute qui forment les principales caractéristiques de ce type decéramique.
Après refroidissement les pièces sont nettoyées avec un produit abrasif pour enlever tous les résidus de suie et de cendre.
En raku yaki, les pièces peuvent être enfournées à froid mais le plus souvent le four est préchauffé et l’enfournement est fait à chaud. La cuisson est menée à un rythme rapide avec atteinte de la température finale dans un cycle court de 15 à 20 minutes (Certaines cuissons raku yakipeuvent durer plusieurs heures selon les types de pièces et leurs exigences de cuisson)1.